• Suite à un sondage posté sur mon blog il y a quelques temps, voici donc le premier concours d'écriture.

    1) Les inscriptions

    Vous pouvez vous inscrire en tant que participants ou en tant que juges. Attention ! Il est interdit de cumuler les deux fonctions pour un même concours (renouvelé mensuellement). Ne seront choisis que trois juges. Pour vous inscrire, envoyez moi un mail à l'adresse suivante : udelire@hotmail.fr avec pour objet "Concours 1". Pensez à préciser si vous vous inscrivez en tant que juge ou en tant que participant. Ces derniers devront joindre leur texte en fichier word. S'il y a plus de trois juges à se présenter ils seront choisis au hasard.

    2) Le concours

    Vous devrez écrire un texte de 400 à 1 000 mots sur le thème suivant :

    Nous avons tous un héros préféré. Qu'il nous vienne de notre plus tendre enfance ou qu'il soit notre passion d'un jour, tout le monde peut élire dans son esprit un personnage fictif qu'il adore (bande dessinée, livre, film...). Mettez le en situation. Mais surtout, dénigrez le, rendez le ridicule au possible.

    Vous n'avez pas de contraintes supplémentaires. Le texte doit donc relater d'une action mettant en scène votre héros favori en le ridiculisant. Vous avez jusqu'au 27 octobre et les résultats seront publiés le 17 novembre.

    A vos plumes !


    votre commentaire
  • 3+3 = 6 ; 6-2 = 4; 4-4 = 0. Toujours finir par zéro. Même si on en a pas besoin. C'est une finalité en soi. Et dans ce genre d'endroits, le meilleur moyen de ne pas totalement perdre conscience de qui on est. Le bureau est immense, immonde. Et derrière chacune des tables, un homme en costard qui tape avec frénésie sur sa machine à calculer. Aucun ne revient au zéro. Plus aucun ne doit se souvenir de qui il est vraiment. Une suite de chiffres probablement. Et elle, elle se demande qui ils sont, se dit que ça devrait être drôle de les calculer, ces hommes en costards qui passent tant de temps sur leurs calculatrices ultra perfectionnées qu'ils en oublient de se calculer eux mêmes. Alors, elle s'avance dans le grand bureau, tandis que les hommes baissent les yeux sur leur travail de calcul, chipe une calculatrice à l'un d'entre eux, le sourire aux lèvres, et lui demande : "Dis... C'est quoi ton numéro ?" L'homme la regarde, fâché d'être perdu dans son calcul, sûr d'avoir à tout recommencer. Agacé, il répond: "Mon numéro ? Tu veux dire mon numéro de téléphone ?" Elle, elle soupire, joue avec les touches de la calculatrice. 27+2 = 29; 29-4-6-19 = 0. Elle relève la tête, plante son regard dans le sien : "Mais non, ton numéro. Celui qui te correspond..." Elle reste plantée là, rêveuse tandis que l'autre nage en pleine incertitude : "Mon numéro de carte d'identité, d'assurance ?" Encore une fois, elle soupire, plus fort encore. Balance la calculatrice sur la table. "Je suis sûre que mon numéro à moi, c'est le 0..." Et elle s'en va. L'homme en costard hausse les épaules, reprend sa calculatrice et continue ses calculs, sans même voir le 0 inscrit sur l'écran avant qu'il ne vienne encore une fois le noyer sous les nombres inutiles.


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires