•                         Dans La Lettre Ecarlate, Hester Prynn, sortie de prison, doit apprendre à faire face à son châtiment, le port d'un grand A écarlate sur sa poitrine, signe de son adultère, tout en élevant sa fille, elle aussi née du crime.

    OoO

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  • En ce moment, je n'ai rien d'autre à faire que rester plantée devant la télé, alors forcément, mon cerveau commence à cogiter sur des choses, comment dire... Pas forcément cruciales. Notamment, les chansons du Top D17 (mais si, vous savez, la chaîne de la TNT qui repasse les mêmes chansons 5 fois par jour !) (Ils font aussi une série sur les "rois des enchères", mais ça, oublions le, voulez vous bien ?). Enfin bref, voici, de manière peu organisée, mes pensées sur les valeurs et les textes des chansons qui bercent nos journées, sans qu'on y prête forcément attention.

    • Liberté sexuelle

    Oulah. Je commence fort moi. J'utilise les mots qui font peur. Il n'empêche que ce thème revient de plus en plus et j'en suis bien contente. Ca casse des tabous qui auraient mérité de disparaitre il y a plus d'une dizaine d'années ou même plus. Mais si vous savez, vous l'avez déjà entendu, ou plus subtilement perçu (quoi que les mâles qui renvoient ce genre d'impression ne sont pas forcément les plus subtils). Enfin bref. Plus étonnant encore que de parler librement de sexualité, je vais associer ce thème à... Keen V. Oui je sais, j'attire consciemment la critique. Peut être que ça suffira à lancer un débat ? En tout cas, au delà des mauvaises rimes et de la pauvreté du texte, Keen V est l'échantillon idéal pour analyser les tendances de la société. Et quand il chante "rien qu'une fois", j'entend la liberté d'expression des histoires sans lendemain, et qui sait si sans trop extrapoler on ne pourrait pas parler de la fin du modèle monogame ancré par le mariage, qui s'étiole de plus en plus. Plus encore, ce modèle ne s'applique pas juste à l'homme mais aussi à la femme qui part là se dégage d'une véritable ceinture de chasteté. Et si, je dis bien si, les femmes pouvaient aussi avoir droit à leurs histoires d'une nuit ? Et si il existait une forme de plaisir féminin. Mais là encore, j'ai peur d'extrapoler. En tout cas, Keen V le fait aussi quand il promet une histoire "sans tabous", marquée de tendresse. Merci mon cher Kevin pour cette belle affirmation d'une masculinité qui ne se sent pas menacée.

    • Egocentrisme et individualité

    Notre monde est donc en quête permanente et croissante  de plaisir singulier, et même sans parler de capitalisme (je passe déjà pour une méchante féministe, je risquerai en plus dêtre traitée de communiste), la société dans laquelle nous sommes est une société cannibale du "chacun pour soi", alors que dans le même temps l'avènement des réseaux sociaux contribue à se sentir épié dans le moindre de ses mouvements par des centaines d'"amis", ou de "followers". Dans Me, Myself and I, G Easy rappelle qu'on a pas forcément besoin de l'autre pour exister, que notre seule validation n'est pas dans le regard de l'étranger mais plus encore dans celui de l'étranger que nous sommes à nous mêmes. Et quoi qu'on fasse, il va bien falloir finir par s'accepter parce qu'aux dernières nouvelles, nous sommes la seule personne que l'on devra subir toute sa vie, comme dit Bébé Rexha : "Cause I got me for life".

    En restant sur ces notes progressistes et heureuses, passons sur le fait qu'il s'agit à chaque fois de la chanson d'un homme, que Keen V entretient toujours l'espoir d'une histoire "pour la vie" et qu'l est facile pour G Easy de parler d'affirmation de soi alors qu'il nage dans l'argent et que tous les projecteurs sont tournés sur lui ( ("I'm swimming in money, swimming in liquor").


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